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Histoire du résinier

Le long de la façade Atlantique, de la France à l’Irlande en passant par le sud de l’Angleterre, et plus à l’Est dans les Alpes, existait l’ancêtre rural du chandelier.
On l’appelle résinier ou porte-éclat. Ses origines géographiques nous renseignent sur sa particularité : une pince, parfois accompagnée d’une douille, maintenait un éclat de bois directement prélevé sur l’arbre. Là où la chandelle de cire était réservée pour les grandes occasions, l’éclat de résine éclairait discrètement le foyer des maisons de campagne. Pour lire, pour cuisiner, pour veiller… Inventaire des formes et des techniques de cet éclairage modeste, témoin de savoir-faire extraordinaires et d’un monde paysan disparu.

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Les pinces, les tiges et les piètements traduisent une extraordinaire diversité de formes et de techniques, souvent propres à une région. Extrait.
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Matériau

Fer forgé, parfois associé à des éléments en bois.

Dimensions

variables (de 20 à 50 cm environ).

Structure

Tige simple ou double, douille enroulée conique ou cylindrique, pince de fixation, parfois avec socle (circulaire ou en anneau) ou piètement (tripode, cruciforme, arqué ou recourbé).

Forme de la pince

Rectangulaire, triangulaire, en cuillère, en coeur, en T, en V, en volutes, en pointe …

Ornementation
Parfois orné de motifs simples : volutes, torsades, balustres, crosserons.

Fabrication
Travail artisanal, souvent réalisé par des forgerons de village. Les modèles les plus simples étaient forgés en 1 heure ou deux, jusqu’à plusieurs jours pour les plus imposants.

Usage
Posé sur une table, dans la cheminée, ou fixé à une surface pour éclairer ponctuellement une zone de travail ou de vie (poutre, chambranle de fenêtre…).

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